Belle-de-Jour, une chatte d'Ombre

Description physique : Je me promène dans la nuit, la gueule entrouverte, humant les douces odeurs de la forêt. Aucun bruit ne pouvait déranger le lourd silence qui planait au dessus de moi. Les lueurs de la lune qui passent entre les branches des arbres illuminent faiblement mon pelage couleur crème. Mes yeux donc leur couleur est tel un saphir brillant sous le soleil radieux du midi, cherchent à travers la végétation un repaire pouvant me ramener à mon camp, le plus rapidement possible. Mes courtes pattes tigrés de blanc ne peuvent plus avancer, je ne vais pas abandonner et m'écrouler de fatigue quand mon clan a besoin de moi. J'agite les oreilles en balançant ma longue queue de droite à gauche. Je fini par m'arrêter quelques instant, les moustaches frémissantes, les sens aux aguets. Je lève finalement la tête au ciel, prit une grande inspiration et continua mon chemin.  

Description morale : Le cœur battant, je continue d'avancer la gueule entrouverte. La fatigue s'empare de moi à chacun de mes pas. Je ne peut abandonner. Une branche craque à ma gauche, je me retourne les poils dresser sur la tête, les griffes immaculés de sang de gibiers prêtes à attaquer un ennemi potentiel. Je me ressaisit en secouant la tête. Pourquoi suis-je si nerveuse ? Où était passer la flamme de courage qui brûle en moi ? Je suis une chatte du Clan de l'Ombre, la peur ne peut faire partit de ma personne. Je continue mon chemin en baissant la tête au sol. Un vent glacé me frappe de plein fouet me faisant valser au sol. J'essaie de me relever, sans succès. Mes pattes refusent de m'obéir. C'est donc couchée au sol, que la solitude s'empare de moi.

Couchée sur le flanc, je ne peut m'empêcher de penser à cette nuit. Cette nuit où l'ombre avait chassée la douce chatte enjouée que j'avais été. Bien sûr, me morfondre n'allait point m'aider à continuer mon chemin. Mais je ne peux pas oublier ce visage emplit de peur et de détresse. Celui de ma sœur. C'étais ma meilleure amie. Celle en qui j'avais le plus confiance. Jamais j'aurais pu imaginer d'être séparée à elle. Mais si aujourd'hui elle n'était plus là, c'étais bien de ma faute. À ce temps, je n'étais qu'une apprentie inconsciente du danger que pouvait dissimuler la forêt. En poussant un long soupir, je plongea dans les souvenirs. Nous étions le matin et le soleil resplendissait dans le camp. La fourrure en bataille, je me réveilla collée contre une jeune chatte au pelage tigré de brun, Nuage Ambré, ma sœur. Je baillai à m'en décrocher la mâchoire et m'étira les pattes en me couchant sur le flanc. La chatte tigré qui était à mes côtés se réveilla peu à peu et m'adressa un «Bonjour» d'un mouvement de queue. Je lui répondit par un ronronnement de plaisir et commença à me lisser le pelage. Je finis par me lever et rejoignis mon mentor, Aile de Faucon. Un grand matou gris foncé était penché sur une souris, partagée avec sa compagne Pelage de Suie. Il quitta doucement la chatte couleur de jais pour venir à ma rencontre en me demandant si une partie de chasse m'irait. J'acceptai d'un ton joyeux et lui demanda si Nuage d'Ambré pouvait nous accompagner. Il acquiesça d'un mouvement de tête et repartie au côté de sa compagne. Nuage d'Ambré finit par me rejoindre la mine radieuse en tenant un mulot dans la gueule, qu'on s'empressa de manger avant de partir traquer le gibiers. Les faibles rayons du soleil qui réussissait à passer entre les arbres, commençaient à baisser de plus en plus. Une musaraigne dans la gueule, je humais l'air pour retrouver la trace de ma sœur. Je la vit, plaquée contre terre devant le chemin du tonnerre. Que faisait-t 'elle aussi près de celui-ci ? Elle bondit sur la proie que je n'avais pu voir et atterrit dans une hais à quelques queues de la grande surface noire qui empestait la charogne. La souris qu'elle était en train de chasser, sortit de la hais et partit droit vers le chemin du tonnerre. Nuage Ambré, déterminée à avoir sa proie, sortit à son tour et s'en même regarder autour d'elle, traversa le chemin du tonnerre. Moi, qui assistait à la scène, j'entendit un bruit sourd venant de la droite. Je tendis l'oreille et vit, se dresser devant ma sœur, un monstre qui faisait au moins dix fois la taille d'un blaireau. Je lâcha ma prise et partie en direction de Nuage Ambré, poussant un cri qui la fit arrêtée en plein milieux du chemin. Elle me regardait avec un regard où la peur était parfaitement lisible. Arriver devant le chemin, je fermai les yeux quelques secondes, pour finalement les rouvrir, sans jamais me remettre de la voir ainsi. Je revint à la réalité peu à peu, laissant la mort de ma sœur de côté.  Le vent glacial qui c'étais lever, quelques minutes plus tôt, m'avais permit de respirer et de reprendre mes esprits. Je me levai, assommer par la fatigue, mais parvint tout de même à me remettre sur mes pattes. Je me secouai la tête en prenant une bouffer d'air. Mes membres tremblaient toujours, mais je réussissait à rester debout. C'est en avançant à pas léger que je parvins à continuer mon chemin vers mon camp.

Je me promène dans la nuit, la gueule entrouverte, humant les douces odeurs de la forêt. Aucun bruit ne pouvait déranger le lourd silence qui planait au dessus de moi. La lune qui passait entre les branches des arbres illuminant faiblement mon pelage couleur crème. Mes yeux donc leur couleur était tel un saphir brillant sous le soleil radieux du midi, cherchait à travers la végétation un repaire pouvant me ramener à mon camp, le plus rapidement possible. Mes courtes pattes tigré de blanc ne pouvait plus avancé, je n'allais pas abandonner et m'écrouler de fatigue quand mon clan avait besoin de moi. J'agitait les oreilles en balançant ma longue queue de droite à gauche. Je fini par m'arrêter quelques instant, les moustaches frémissantes, les sens aux aguets. Je levai finalement la tête au ciel, prit une grande inspiration et continua mon chemin.  
Les sens aux aguets, je continuais d'avancer la gueule entrouverte. La fatigue s'emparait de moi à chacun de mes pas. Je ne pouvais abandonner. Une branche craqua à ma gauche, je me retournai les poils dresser sur la tête, les griffes immaculés de sang de gibiers prêtes à attaquer un ennemi potentiel. Je me ressaisit en secouant la tête. Pourquoi étais-je si nerveuse ? Où était passer la flamme de courage qui brûlait en moi ? Je continuai mon chemin en baissant la tête au sol. Un vent glacé me frappa de plein fouet me faisant tomber au sol. J'essayai de me relever, sans succès. Mes pattes refusaient de m'obéir. C'est donc couché au sol, que la solitude s'empara de moi.
Couchée sur le flanc, je ne pouvais m'empêcher de penser à cette nuit. Cette nuit où l'ombre avait chassé la douce chatte enjouée que j'avais été. Bien sûr, me morfondre n'allait point m'aider à continuer mon chemin. Mais je ne pouvais oublier ce visage emplit de peur et de détresse. Celui de ma sœur. À ce temps, je n'étais qu'une apprentie inconsciente du danger que pouvait dissimuler la forêt. En poussant un long soupir, je plongea dans les souvenirs. Nous étions le matin et le soleil resplendissait dans le camp. La fourrure en bataille, je me réveilla collée contre une jeune chatte au pelage tigré de brun, Nuage Ambré, ma sœur. Je baillai à m'en décrocher la mâchoire et m'étira les pattes en me couchant sur le flanc. La chatte tigré qui était à mes côtés se réveilla peu à peu et m'adressa un «Bonjour» d'un mouvement de queue. Je finis par me lever et rejoignis mon mentor, Aile de Faucon. Il était pencher sur une souris, partagée avec sa compagne Pelage de Suie. Il quitta doucement sa compagne pour venir à ma rencontre en me demandant si une partie de chasse m'irait. J'acceptai d'un ton joyeux et lui demanda si Nuage d'Ambré pouvait nous accompagner. Il acquiesça d'un mouvement de tête et repartie au côté de sa compagne. Nuage d'Ambré finit par me rejoindre la mine radieuse en tenant un mulot dans la gueule, qu'on s'empressa de manger avant de partir dans la forêt. Les faibles rayons du soleil qui réussissait à passer entre les arbres, commença à baisser de plus en plus. Une musaraigne dans la gueule, je humait l'air pour retrouver la trace de ma sœur. Je la vit, plaquée contre terre devant le chemin du tonnerre. Que faisait-t 'elle aussi près de celui-ci ? Elle bondit sur la proie que je n'avais pu voir et atterrit dans une hais à quelques queues de la grande surface noire qui empestait la charogne. La souris qu'elle était en train de chasser, sortit de la hais et partit droit vers le chemin du tonnerre. Nuage Ambré, déterminée à avoir sa proie, sortit à son tour et s'en même regarder autour d'elle, traversa le chemin du tonnerre. Moi, qui assistait à la scène, j'entendit un bruit sourd venant de la droite. Je tendis l'oreille et vit, se dresser devant ma sœur, un monstre qui faisait au moins dix fois la taille d'un blaireau. Je lâcha ma prise et partie en direction de ma sœur, poussant un cri qui fit arrêter ma sœur en plein milieux du chemin. Elle me regardait avec un regard où la peur était parfaitement lisible. Arriver devant la surface noir, je fermai les yeux quelques secondes, pour finalement les rouvrir, sans jamais me remettre de la voir ainsi. Je revint à la réalité peu à peu, laissant la mort de ma sœur de côté.  Le vent glacial qui c'étais lever, quelques minutes plus tôt, m'avais permit de respirer et de reprendre mes esprits. Je me levai, assommer par la fatigue, mais parvint tout de même à me remettre sur mes pattes. Je me secouai la tête en prenant une bouffer d'air. Mes membres tremblaient toujours, mais je réussissait à rester debout. C'est en avançant à pas léger que je parvins à continuer mon chemin.